Ce weekend à Paris, Aperaf et Africery démarre un marché de noël aux effluves afro. Pour ce mois de décembre, les cuisines africaines sont mises à l’honneur de différentes manières avec Afrofood Market.
« Souvent la food est toujours perçue comme quelque chose d’accessoire qu’on associe à autre chose » confie Blériot Tcheeko, le fondateur d’Aperaf. Avec Afrofood Market, il veut changer la donne en mettant la food afro au centre de l’évènement.
Plus de 100 références de produits
Chose dite, chose faite. Du 8 au 10 décembre, le temple de l’afro food se tiendra en plein XIIIe arrondissement de Paris.
Sur un espace fermé de plus de 200m2 modulable, Aperaf et Africery concrétisent l’essai en lançant la première édition d’Afrofood Market. Et pas n’importe laquelle hein*. C’est l’édition spéciale noël avec un marché aux accents de cuisine africaine. Oui oui. Les produits d’épicerie fine africaine sont calés* avec des marques incroyables « que vous ne trouverez pas ailleurs » souligne le fondateur. Au moins 30 marques d’épicerie africaine avec plus de 100 références de produits.
Infusions. Epices. Pâtes. Nectars. Condiments. Cafés. Confiseries. Céréales. Jus. Chips. Chocolat. Noix. Sauces. Confitures. Les trésors culinaires afro sont célébrés. Et pour Blériot Tcheeko, consultant dans l’accompagnement de porteurs de projet, c’est l’objectif. « Il n’y a pas vraiment d’évènement où les cuisines africaines sont mises en valeur. Il y a eu Food Temple Africa en 2020 au Carreau du Temple. Et c’était vraiment top ». Alors, il a voulu remédier à cela en créant l’Afrofood Market.
De la street food à la restauration traditionnelle
Avec cet évènement, « c’est l’occasion parfaite de célébrer la diversité des cuisines africaines en famille, entre amis ou même avec des collègues curieux de découvrir de nouveaux horizons gastronomiques » avance Blériot Tcheeko. Pour celui qui a débuté en freelance en faisant des grandes conférences autour de l’entreprenariat et de la cuisine avec un côté pop-up, l’Afrofood Market lui permet de « faire quelque chose marketée grand public pour attirer les gens qui ne connaissent pas d’une part. Et d’autre part, pour mettre en avant les entrepreneurs. D’habitude, ce type d’évènement est plutôt généraliste. Ou si ce n’est pas généraliste, cela ne va concerner que les secteurs comme la mode, la littérature » précise l’ingénieur de formation. Ainsi, avec Afrofood Market, il lance le concept qui propose à la fois un marché avec une grande épicerie fine africaine mais aussi un food court. Ainsi tchop* des plats afro allant de la street food à la restauration traditionnelle est possible pendant trois jours. « Chaque jour, nous proposerons une offre de restauration différente grâce à nos collaborations avec différents chefs, traiteurs et restaurants » assure le fondateur d’Aperaf et Africery. Même un bar à cocktails, à jus avec une variante de boissons sont mis à disposition. Le tout dans une ambiance musicale avec Dj. Ça va djaaaa*.
Niébé, manioc, épices, moringa, baobab
Au moins 1000 participants sont attendus à l’événement. Rue Charles Fourier, les arômes et les goûts d’ailleurs vont égayer l’artère. Cet événement semble être une célébration de l’afro food pour les fêtes de fin d’année. Et tout se joue entre le métro Tolbiac, ligne 7 et le métro Corvisart, ligne 6. Cet enjaillelment* autour des cuisines africaines et des diasporas passe également par des ateliers pour explorer et en apprendre plus sur les gastronomies africaines avec des explications de recettes. « Vous n’allez pas cuisiner mais nous allons vous présenter, vous expliquer et vous faire déguster » annonce le programme. Quinze ateliers sont prévus avec des intervenants chocs*. L’idée est de découvrir les aliments consommés en Afrique, leurs vertus et comprendre comment les utiliser, les consommer. Niébé, manioc, épices, moringa, baobab passent au crible. Ainsi cuisiner et réussir les grands classiques des cuisines africaines n’auront plus de secrets. Ndolé, Yassa, Poulet DG, Saka Saka, Colombo, vous aurez fini avec ça*.
« Augmenter le nombre de consommateurs de cuisine afro »
En décembre 2018, le premier évènement d’Aperaf, la plateforme qui facilite l’accès aux cuisines africaines à travers des événements et un site de réservation d’expériences culinaires, a eu lieu. Ce n’est pas une coïncidence si l’Afrofood Market éclot à cette même période. Blériot Tcheeko a voulu marquer ce cinquième anniversaire en lançant l’Afrofood Market qui s’inscrit totalement dans cette démarche. Celle « d’augmenter le nombre de consommateurs de cuisine afro.
Nous réalisons cette ambition en facilitant l’accès aux produits ou services liés aux cuisines africaines » souligne le franco-camerounais. La vision et la détermination sont toujours intacte. Et il a rajouté à son arc, Africery, un sous projet d’Aperaf positionné sur la partie épicerie fine africaine. C’est la partie du concept store éphémère qui permet de découvrir et se procurer des produits d’exception de l’épicerie fine africaine. Tous les deux volets collaborent pour faire de l’Afrofood Market, l’événement de référence dans le secteur culinaire afro.