Ekié*, on peut faire ça ? Le chef Aboubakar Nfefena l’a fait. Il lance l’impensable mais qui va ravir les palais des initiés, des curieux et des gourmands. L’happy hour des beignets africains ouvre cette saison estivale parisienne. Et c’est chez Shôkut que cela se passe.
L’apéro afro ou bien le goûter afro ?
Après avoir révolutionné la scène de la street food parisienne avec des burgers à base de féculents africains, Aboubakar Nfefena met à l’honneur un autre incontournable de la cuisine de rue africaine avec les beignets africains. Les lefombos. Une sorte de beignet soufflé, d’autres diront brioché, très répandue au mboa*. « Ce beignet, c’est mon d’enfance. Etant né au Cameroun et ayant grandi là-bas, c’est le petit déjeuner par excellence. Le beignet est une institution là-bas » confie-t-il en souriant. Il se mange à toute heure. Parfois accompagné d’un bol de bouillie ou autre. Alors, il a jugé de bon ton de lancer l’apéro afro ou bien le goûter afro de Shôkut, selon les préférences de chacun.
Pluie de beignets africains sur Paris
De 15h à 18h en semaine, c’est lefombos party dans le XXe arrondissement de Paris. Pour 7,50€, « cinq beignets chauds avec sa sauce caramel beurre salé au gingembre du Cameroun et un jus au choix ». Entre le jus de gingembre et de bissap, le chef surnommé Booba est un adepte du fait maison. Même sa sauce caramel est estampée de ce sceau.
Rue de Lagny, l’été s’annonce avec des saveurs douces légèrement sucrées et un peu sucrées-salées. En partageant ce souvenir d’enfance, le patron de Shokut fait (re)découvrir aux parisiens, le beignet africain. Ah, Shôkut, qui te peut* ?