“Ensemble plus loin”, tel est le crédo de cette 9ᵉ édition du MOCA (Movement Of Creative Africas) co-fondé par Alain Bidjeck.
En ce mois de décembre, le MOCA, cette plateforme stratégique pour promouvoir une créativité africaine forte et faire de la diaspora un moteur d’innovation et de transformation, n’a pas menti*. 2024 a mis en lumière l’impact des actions de la diaspora aux niveaux national, africain et mondial avec une place de maître à la gastronomie.
L’Arche culinaire africaine au MOCA
De retour à Paris pour un nouveau volet après ses éditions à l’international, le MOCA a offert un programme visionnaire porté par l’interconnectivité internationale.
Par des panels stratégiques, il a exploré la place et l’évolution des acteurs de la diaspora dans les écosystèmes culturels nationaux et internationaux. Il a innové avec son laboratoire collaboratif, MOCA’thon, pour stimuler l’innovation et permettre aux acteurs de co-créer des projets culturels ambitieux. Dans cette même veine, le MOCA 9, a fait une place de choix à la gastronomie au travers de l’Arche culinaire africaine, initiée par le chef Christian Abegan.
La gastronomie, une Industrie Culturelle et Créative
Ce 13 décembre, une signature gastronomique a été apposée au MOCA 9 pour cette saison parisienne. Des créations originales signées par les chefs du mouvement, ce jour-là, Mamadou Thiam de Maine traiteur événementiel, ont égayé les papilles des artistes, des entrepreneurs et des innovateurs culturels. Bonbons de Saint-Jacques marinés aux agrumes. Verrines de fonio crème de betterave. Tatakis de saumon enrobés de graines de sésame grillées au wasabi. Minis moelleux à l’encre de sèche sont les délices qui ont mis la lumière sur une Industrie Culturelle et Créative à part entière qu’est la gastronomie.
Le MOCA 9, un véritable écrin gastronomique
Sablés au parmesan mousse de chèvre au miel et noix concassée. Mousses acidulées basilic, crevettes, œufs de lompes. Tartelettes guacamole d’avocat, filet d’aiguillettes et œuf de lompes noires ont complété le chef d’œuvre culinaire. Ce cocktail gastronomique aussi riche qu’ambitieux à l’instar du MOCA 9 a clôturé avec goût networking, speed-meetings, échanges et rencontres professionnelles. Et tout cela avec une place à l’expression direct des artistes par des showcases.
Célébrer les arts, la créativité et le talent des acteurs afro dans un véritable écrin gastronomique est ce qu’a offert le MOCA cette année. Massah* !
