Dans le XVIIIe arrondissement de Paris, le restaurant Mama Kossa participe à sa manière, à diversifier l’offre dans la restauration africaine. L’établissement propose tout un concept culinaire mettant à l’honneur la cuisine afro-descendante dans une ambiance pop culture. Quel est ce nouveau lieu d’un nouveau genre?
« On a réfléchi cet endroit comme un espace de restauration mais surtout comme un lieu de vie où on peut écouter de la musique, découvrir une exposition avec pour principal alibi de venir y manger » explique Didier Piquionne, l’un des fondateurs du Mama Kossa. Tchop*, ça oui. Sur ce point, le principe culinaire s’appuie sur les cultures afro-descendantes.
Des rencontres entres les différentes diasporas
Oui, oui, les cuisines afro-descendantes. Dans le quartier de la Goutte d’Or, chez Mama Kossa, c’est un melting pot culinaire. « On crée des twists entre les différentes propositions culinaires qui existent en terme de diasporas au sein de la communauté noire. Il y a la Caraïbe, l’Amérique du Sud, l’Afrique et il y a même les afro d’Europe » précise Didier Piquionne, afro-descendant d’origine martiniquaise. La cuisine de Mama Kossa se base sur des recettes inventées et originales à l’image des richesses culinaire et culturelle de la diaspora afro. L’idée est de retrouver dans les mets à la carte « une influence qui vient de notre culture mère. Et tout cela saupoudré de pop culture parce que quoi qu’il arrive, nous sommes, tout comme toutes les communautés modernes, influencés par la culture mondiale » développe le co-fondateur. Là-bas, c’est riz djalon, pikliz, sauce mayo colombo, chantilly moringa, sauce jerk. L’ambiance tapas & street cuisine afro-descendante est garantie. Ou pé di sa*.
Voilà la recette culinaire qui fait du Mama Kossa, l’une des places fortes qui met en avant la gastronomie afro-descendante et par extension celle d’Afrique.
« Food, Culture & Love »
Le Mama Kossa est un lieu où daba* est important. Mais pas que. C’est un spot, dans la rue Myrha, où on vient partager, échanger, débattre. « La restauration, ça rassemble. Ça fait tomber beaucoup de barrières » avance Didier Piquionne, directeur du groupe Make It Clap Agency. Celle-ci est spécialisée dans la mise en valeur de la culture hip-hop et des cultures afro-descendantes par le biais d’événements musicaux.
Ce lieu de vie parisien existe depuis janvier 2022. « L’idée n’est pas de divertir pour divertir » insiste celui qui est dans le métier de l’enjaillement* depuis une vingtaine d’années.
C’est naturellement que dans le processus de déploiement du groupe, il se soit lancé dans la restauration. Pas pour des questions de marché ou d’opportunités mais par amour et envie. Comme l’avance si bien leur slogan « Food, Culture & Love. Il fallait absolument qu’on participe à l’essor de l’art culinaire qui venait de chez nous ». Voilà pourquoi un restaurant à leur image, le Mama Kossa, a vu le jour. Il est la continuité de ce qu’ils sont.
Le Mama Kossa est un lieu où daba* est important. Mais pas que. C’est un spot, dans la rue Myrha, où on vient partager, échanger, débattre. « La restauration, ça rassemble. Ça fait tomber beaucoup de barrières » avance Didier Piquionne, directeur du groupe Make It Clap Agency. Celle-ci est spécialisée dans la mise en valeur de la culture hip-hop et des cultures afro-descendantes par le biais d’événements musicaux.
Ce lieu de vie parisien existe depuis janvier 2022. « L’idée n’est pas de divertir pour divertir » insiste celui qui est dans le métier de l’enjaillement* depuis une vingtaine d’années.
C’est naturellement que dans le processus de déploiement du groupe, il se soit lancé dans la restauration. Pas pour des questions de marché ou d’opportunités mais par amour et envie. Comme l’avance si bien leur slogan « Food, Culture & Love. Il fallait absolument qu’on participe à l’essor de l’art culinaire qui venait de chez nous ». Voilà pourquoi un restaurant à leur image, le Mama Kossa, a vu le jour. Il est la continuité de ce qu’ils sont.
Mama Kossa, une référence pour tous
« Mama ko mama sa mako makossa » c’est de cet hymne écrit par le chanteur et saxophoniste camerounais, Manu Dibango que le restaurant Mama Kossa a puisé son nom. Le choix de ce tube planétaire, Soul Makossa (1972), n’est pas un hasard pour celui qui vient du monde de la musique. « On voulait un gimmick fort. Et aussi quelque chose qui soit très représentatif de notre ADN » précise Didier Piquionne. Même dans la restauration, le patron voulait apporter de manière implicite cette touche musicale tout en rendant un hommage explicite au Papa Groove de la World Jazz. « C’est issu du patrimoine musical qui est le nôtre » ajoute le maître des lieux. Et c’est aussi une référence internationale. Ce tube popularisé de manière mondiale par Mickaël Jackson est aujourd’hui repris par les popstars noirs comme Rihanna ou Kanye West.
« Mama Kossa est presque une ode au panafricanisme » souligne le gérant. Pour lui, l’établissement situé en plein cœur du Paris noir est un étendard de la culture noire et également le lieu qui puisse parler au plus grand nombre.
En tout cas, chez Mama Kossa, la programmation culinaire et musicale, ça djaaaa*.
